•  

    Population pucée : la VeriChip veut tuer l’homme

    LCI, un sujet sur la Verichip, une puce électronique à implanter dans le bras, pas plus grosse qu’un grain de riz, et capable de contenir de nombreuses informations telles qu’un compte bancaire, un dossier médical ou un passeport biométrique. Elle est (enfin !) mise sur le commerce. Mais je connaissais déjà bien ce nom pour l’avoir entendu il y a longtemps. Je suis allé regarder dans mes papiers.

    « Le Monde2, 25/26 janvier 2004 », un article de Yves Eudes. La verichip ou ADSX.

    Consciencieux comme je suis, j’avais déjà à l’époque relevé les insanités proférées par quelques « spécialistes » interrogés ; je vais vous en fournir quelques unes.

    Le docteur Kleiner (je n’ai pas son CV avec moi) déclamait alors, à propos de cette fabuleuse trouvaille : « sans ces informations [le dossier médical], les urgentistes travaillent à l’aveuglette, ce qui entraîne régulièrement des erreurs fatales ». Et plus loin, « [la verichip] permettra aux services d’urgence de travailler plus vite, donc d’économiser de l’argent. L’argument financier sera déterminant ». merci pour cette honnêteté !

    Un autre « spécialiste » répondait également en exposant que le « second grand marché visé par ADSX est celui de la sécurité ». On s’en doutait un peu : « L’US Army […] pourrait devenir son plus gros client ».

    Car « l’implant peut aussi servir de système de localisation », ou encore « un moyen de défense contre le kidnapping ». « Monsieur Silverman [le PDG de l’époque] affirme que des fonctionnaires du service d’immigration (INS) imaginent de rendre l’implant obligatoire pour les ressortissants des pays dits de « l’axe du mal » désireux de séjourner aux Etats-Unis »

    Cette puce peut également servir d’antivol, car « la voiture ne démarrera qu’en présence de la verichip de son propriétaire. En cas d’agression à main armée à un feu rouge, le moteur se coupera automatiquement au bout de deux minutes ». On peut s’attendre à une recrudescence d’amputations d’ici peu !

    Un patron d’une société de sécurité envisageait même une application pratique :

    « Un client vient de se faire construire une villa de 7500m², où viendront travailler une centaine d’employés. Pour lui, on peut imaginer un système d’accès sélectif basé sur la verichip : selon sa fonction, chaque employé pourrait ouvrir certaines portes, mais pas d’autres. Quelques uns ne seront sans doute pas d’accord pour se faire implanter, MAIS SI C’EST UNE CONDITION D’EMBAUCHE, LA PLUPART S’Y RESIGNERONT ».

    Voilà nous y sommes, la généralisation de ce genre d’appareils n’est qu’une question de temps, et bientôt il n’y aura plus moyen d’y échapper. Constamment surveillés, tracés, on peut aisément imaginer un futur sans bien ni mal, où tout sera gouverné par un gigantesque réseau nous autorisant ou non tel accès, telle activité ou telle dépense, tel déplacement ou telle rencontre.

    Il ne manquera plus qu’une petite amélioration à ce système, permettant de punir rapidement le suspect. J’avais pensé à la décharge électrique.

    Enfin, si seulement la contestation reste possible. Autrement c’est que nous ne serons déjà plus des hommes.

    ***

    NDLR : Des craintes qui ne peuvent être qu’alimentées par le témoignage (à prendre avec prudence) d’Aaron Russo sur le prétendu projet de Nick Rockefeller de pucer la population mondiale pour la contrôler :





    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique