• Le Carlyle Group, une affaire d’initiés
    par Réseau Voltaire

    http://fr.altermedia.info/images/CarlyleGroup2.jpg

    Premier gestionnaire mondial de portefeuilles, le Carlyle Group rassemble le gratin de la politique mondiale. Piloté par l’ancien secrétaire à la Défense Frank Carlucci, il comprend aussi bien George Bush père que les Ben Laden, George Soros, Mikhail Khodorkovsky ou John Major. Il s’est spécialisé dans la prise de contrôle de sociétés d’armement et de médias. Profitant de la présidence d’un de ses anciens cadres, Bush fils, il influe selon ses intérêts sur la politique étrangère des États-Unis. Usant et abusant de ses relations, le groupe réalise 30% de retour sur investissement au risque de se voir régulièrement mis en cause dans des affaires d’initiés et de corruption.

    Le Carlyle Group est né, au milieu des années 1980, à la faveur d’une affaire d’esquimaux. Au terme d’un accord avec l’État fédéral, des sociétés d’Alaska ont reçu, en 1971, d’importantes subventions du gouvernement fédéral pour créer des entreprises sur place. Quinze ans plus tard, la plupart de ces sociétés avaient accumulé des dettes considérables et menacaient de déposer le bilan. Le sénateur de l’Alaska, Ted Stevens, parvint alors à faire adopter une clause dans la loi fiscale de 1984 autorisant ces sociétés à vendre leurs dettes à des compagnies états-uniennes florissantes, en échange d’un cadeau fiscal. En clair, une société esquimau ayant perdu 10 millions de dollars en une année fiscale peut vendre ses dettes 7 millions de dollars. L’acheteur états-unien peut, quant à lui, retrancher 10 millions de dollars des bénéfices déclarés à l’IRS, profitant ainsi d’une réduction fiscale de 3 millions de dollars [1].

     

    Stephen Norris, cadre dirigeant de la division fusion-acquisition de la société Marriott, réalise que cette niche fiscale constitue un filon à exploiter. Son objectif : trouver des sociétés basées en Alaska disposées à vendre leurs dettes, les mettre en contact avec des compagnies états-uniennes, et empocher au passage 1 % de commission. Pour monter l’opération, il débauche David Rubinstein, ancien membre de l’administration Carter [2], qui travaille alors depuis 6 ans, au sein du cabinet Shaw, Pittman, Potts & Trowbridge et de G. William Miller & Co, également au service fusion-acquisition. David Rubinstein bénéficie d’un impressionnant carnet d’adresses qui lui permet de trouver les interlocuteurs des deux côtés.
    Le succès de l’opération, conduite au sein de Mariott, incite les deux hommes à quitter la structure pour s’installer à leur compte. En quelques mois, ils s’arrogent ainsi 1% sur un milliard de dollars de réductions d’impôts obtenu, soit 10 millions de dollars. Le tout au sein d’une société nouvellement créée, et qu’ils vont nommer comme le Carlyle Hotel de New York, où ils tiennent la plupart de leurs rendez-vous. Le Carlyle Group est né.

    Errements financiers, progrès politiques

    Mais toutes les bonnes choses ont une fin et le gouvernement fédéral supprime rapidement cette niche fiscale. Rubinstein et Norris se reconvertissent alors dans le rachat d’entreprise, dans la conjoncture économique florissante des années 1980. Le but du jeu consiste à obtenir des prêts auprès de grandes banques, à acquérir des positions importantes dans des sociétés en difficulté, en prendre le contrôle à bas prix, réorienter leur politique commerciale puis les revendre à un prix supérieur. Le principal mode d’action est le rachat d’entreprise financé par l’endettement [3].

    Les débuts sont chaotiques, Stephen Norris et David Rubenstein découvrant progressivement la nature impitoyable de l’univers économique dans lequel ils souhaitent opérer. Plusieurs opérations de rachat échouent au profit de sociétés plus rompues à l’exercice, tandis que d’autres réussissent, mais sans générer les profits escomptés. Au contraire, les pertes s’accumulent pour Carlyle en 1987-88. Les deux associés cherchent donc du renfort et recrutent plusieurs personnalités telles que Dan D’Aniello et William Conway, ancien dirigeant du service financier de MCI Communications.
    Le plus gros coup est le recrutement d’un professionnel avisé de la finance, au passé politique controversé, Frederic V. Malek. Ce dernier, ancien chef du personnel du président Nixon, subit de plein fouet, en septembre 1988, un article du Washington Post relatant les délires paranoïaques et antisémites du président Nixon. On y apprend que Malek a, en juillet 1971, établi à la demande du président un listing des employés juifs du Bureau du Travail et des Statistiques, une démarche qui a abouti à l’époque à la mise au placard de deux fonctionnaires juifs situés haut dans l’organigramme, Peter Henle et Harold Goldstein. Le jour même de l’éclatement de l’affaire, qui compromet gravement sa carrière politique, il reçoit un appel de Stephen Norris qui l’invite à rejoindre Carlyle. Pour la société de Washington, c’est une façon inespérée de recruter un homme extraordinairement bien introduit dans le milieu des affaires états-uniens. Dans son carnet d’adresses figurent notamment les noms du président George H. W. Bush et de son fils, George Walker Bush, futur président. Avec lui, Carlyle peut acquérir une nouvelle dimension.

    Cette nouvelle dimension ne concerne pas la réussite financière, mais plutôt le développement incroyable des connexions politiques de la firme, qui permettront, plus tard, d’importants succès. À l’époque, le premier projet concerne la reprise en main de Craterair, une société fournissant les repas aux passagers des vols de plusieurs compagnies aériennes. Le président directeur général de Marriott, J. W. Marriott, souhaite en effet se débarrasser de ce poids mort de sa compagnie, en 1989. Dan Altobello, qui dirige ce secteur, propose immédiatement à Carlyle de le racheter. Ce choix apparaît aujourd’hui comme une évidence : Norris, Malek et D’Aniello sont en effet tous les trois des anciens dirigeants de Marriott.
    C’est Frederic V. Malek qui s’occupe de l’opération, à laquelle il fait participer George W. Bush, fils du président de l’époque. L’expérience du fils Bush dans le milieu du pétrole n’a a priori aucun rapport avec ses nouvelles fonctions de membre du conseil d’administration de Craterair. C’est donc ailleurs qu’il faut chercher les raisons de son recrutement, des raisons révélatrices des nouvelles méthodes de Carlyle. En réalité, Malek joue un jeu à trois bandes : d’un côté, il vient de négocier, loin de Carlyle, la reprise de la compagnie aérienne Northwest, dont il est le PDG. Cette compagnie a très souvent recours aux services de Caterair. De plus, elle a besoin d’autorisations fédérales en matière de régulation aérienne pour développer son activité. Le recrutement de George W. Bush, qui a besoin d’étoffer son CV dans le monde des affaires, permet d’envisager l’octroi des autorisations par l’entremise de son père, qui siège à la Maison-Blanche, et donc un regain d’activité pour Caterair. La boucle est bouclée. La Guerre du Golfe, qui amène la peur des attentats et la hausse des prix du pétrole entraîne malheureusement pour Carlyle une crise du secteur de l’aviation civile. L’audacieux montage subit donc un échec cuisant. Mais la compagnie de Norris et Rubinstein a, entre temps, considérablement accru ses contacts politiques [4].

    Frank Carlucci : l’homme des services au service de Carlyle

    En 1988, l’administration Reagan quitte la Maison-Blanche. Carlyle, fidèle à sa tradition, décide d’en recruter les meilleurs éléments. Le choix se porte sur Franck Carlucci [5], qui vient juste de quitter son poste de secrétaire à la Défense. Le 26 janvier 1989, il devient vice-président du Carlyle Group, ouvrant une nouvelle ère pour la société.
    C’est en effet un renfort politique de très haute valeur. Très impliqué dans la Guerre froide, au cours de laquelle il a fomenté un grand nombre de coups fourrés dans divers endroits de la planète, Carlucci est l’homme des services états-uniens, ancien camarade de classe de Donald Rumsfeld à Princeton. Il est vice-directeur de la CIA en 1978, sous l’administration Carter, avant d’intégrer le département de la Défense de l’ère Reagan, sous la direction de Caspar Weinberger. Après un passage, en 1982, à la Sears World Trade [6] où il est impliqué dans une affaire de trafic d’armes liée à la CIA, il est nommé en 1986 à la tête du Conseil de sécurité nationale, en remplacement de l’amiral John Poindexter, carbonisé par l’affaire Iran-Contra. En novembre 1987, il remplace Caspar Weinberger au poste de secrétaire à la Défense, pour les dix-huit derniers mois de l’administration Reagan. Au cours de cette période, il se familiarise avec le processus d’élaboration du budget des armées et de ventes d’armes. Une expérience précieuse pour son futur poste au sein de Carlyle.

    Frank Carlucci va ainsi être à l’origine du premier rachat lucratif pour Carlyle dans le milieu de l’armement. Il est en effet proche de Earle Williams, le président de BDM International, une société de conseil en questions de défense, filiale de Ford Aerospace. Ce dernier a réussi le tour de force de se faire nommer à la Naval Research Advisory Board, qui conseille la Navy états-unienne sur ses choix stratégiques à long terme, permettant ainsi à BDM d’obtenir de juteux contrats. Le tout en recrutant simplement, au sein de BDM, la femme de Melvyn Paisley, alors en charge de l’attribution des contrats de la Navy. Ce dernier rejoint même les rangs de BDM après avoir quitté ses fonctions en 1987.
    Ce joyeux cocktail de corruption, de trafic d’influence et de fraude fait finalement l’objet d’une enquête d’envergure à l’été 88, qui aboutit à la mise en accusation de douzaines de responsables du Pentagone, en regard de leur attribution des contrats de défense. Le plus éminent d’entre eux n’est autre que... Melvyn Paisley. Le scandale éclabousse donc logiquement au passage BDM, dont la valeur chute dramatiquement, laissant la place libre à des repreneurs. Achetée 425 millions de dollars par Ford Aerospace en 1988, elle est rachetée 130 millions par Carlyle en 1990, grâce aux bons offices d’Earle Williams qui y conserve son poste de président, tandis que Carlucci et William Conway font leur entrée au conseil d’administration. Le succès de Carlyle est complet.

    En quatre ans, le Carlyle Group a mis en place les bases de son succès futur : un savoir-faire financier, un carnet d’adresses politiques fourni et une spécialisation dans le secteur de la Défense où précisément les contacts politiques de haut-niveau sont essentiels. La période qui suit est une mise en application des leçons tirées du passé. C’est aussi la période qui voit William Conway prendre une part de plus en plus importante dans les décisions du groupe. C’est un homme d’affaires réputé pour son flair dans le monde de la finance, mais aussi pour ses méthodes de management autoritaires et conservatrices. Il est à l’origine, avec David Rubinstein, de la reprise mouvementée de la division Défense et Aérospatiale de LTV Corp, qui renforce la réputation du groupe.

    Carlyle dans les eaux saoudiennes

    À la même période, le Carlyle Group noue des relations avec l’Arabie saoudite. Profitant de la guerre du Golfe et d’une diplomatie états-unienne tournée vers le régime des Saoud, Carlyle rentre en contact avec le prince Alwaleed bin Talal, alors âgé de 35 ans, neveu du roi Fahd ayant fait ses études aux États-Unis. Devenu très riche d’une manière qui reste aujourd’hui inconnue, il souhaite à l’époque investir aux États-Unis. Le climat politique y est favorable, et la crise financière incite les banquiers à chercher de l’argent là où ils en trouvent. L’une des plus grandes banques du pays, la Citicorp, cherche ainsi 1,5 milliard de dollars pour rester à flot. Conscient de l’opportunité, le prince Alwaleed passe par un cabinet d’affaires de Washington pour intervenir. Ce cabinet lui conseille d’avoir recours aux services du groupe Carlyle, qui possède de nombreux atouts en matière de connexion politique qui peuvent se révéler utiles au prince. La manœuvre se heurte néanmoins à l’opposition de plusieurs membres du Congrès, hostiles à la prise de contrôle des banques états-uniennes par des investisseurs étrangers. L’entregent de Stephen Norris permet finalement d’obtenir l’agrément indispensable du Federal Reserve Board, à condition que le prince Alwaleed n’intervienne pas dans la gestion de la banque. Le 21 février 1991, le Carlyle Group peut donc se vanter d’avoir permis l’investissement de 590 millions de dollars du prince saoudien dans l’une des principales banques états-uniennes. La manœuvre permet au prince d’être potentiellement détenteur de 15 % des actions de la banque, devenant ainsi l’un de ses principaux actionnaires.
    Des déclarations à l’emporte-pièce de Stephen Norris, revendiquant pour Carlyle le sauvetage de la banque et sous-entendant que le prince chercherait certainement à influer sur les décisions du conseil d’administration, amènent finalement le Federal Reserve Board à revenir partiellement sur son autorisation. Il n’empêche, le Carlyle Group a réussi son entrée sur la scène internationale.

    La société va profiter de son avantage pour acquérir, en 1992, une entreprise peu connue, Vinnell, qui doit servir de relais au Proche-Orient pour l’expertise militaire détenue par Carlyle. Vinell est une société privée dont l’activité consiste à entraîner des armées étrangères lorsque celles-ci en ont besoin. Elle forme depuis 1975 les forces armées saoudiennes, et ses mercenaires, composés des éléments les plus aguerris des Special Forces, ont combattu aux côtés des troupes régulières lors de la Guerre du Golfe, en 1991. A l’époque, une commission d’enquête parlementaire diligentée par le sénateur Henry Jackson avait révélé que les critères de recrutement exluaient que soit embauché toute personne de religion juive. On retrouve ensuite la société lors du scandale de l’Irangate, puisque Richard Secord, général à la retraite de l’Air Force travaillant pour Vinnell fût impliqué en tant que complice d’Oliver North. En 1987, un article de Time Magazine met à nouveau en cause la société de mercenaires en révélant que deux de ses employés auraient été impliqués dans la tentative avortée de renversement du Premier ministre de Grenade, l’homme de gauche Maurice Bishop.

    La reprise par Carlyle ne va rien changer aux activités de Vinnell. Au contraire, elle va s’accompagner d’un renforcement de la présence militaire états-unienne dans la région, de 1992 à 1995. En 1995, les bureaux à Riyad de Vinnell et de BDM, deux sociétés détenues par Carlyle, sont soufflés par un attentat meurtrier qui fait sept morts, dont cinq États-uniens. Les bureaux visés sont ceux soutenant le contrat de Vinnell auprès de la Garde nationale, à une époque où de nombreux Saoudiens souhaitent voir l’armée états-unienne quitter le pays. L’affaire fait grand bruit aux États-Unis et de nombreux témoignages anonymes font alors ressortir que Vinnell est, en réalité, une façade pour les interventions de la CIA, chargée, en Arabie saoudite, d’infiltrer l’armée nationale. D’après un ancien employé, même après le rachat par BDM (donc Carlyle) de la société, celle-ci aurait conservé toute son autonomie. Voilà qui lève une part du voile sur la couleur politique et les intentions des dirigeants du Carlyle Group. Ceux-ci ont néanmoins revendu Vinnell en 1997 [7], ce qui n’empêche pas celle-ci de continuer son œuvre en Arabie saoudite. Un rôle qui lui valut d’être au cœur d’importantes polémiques après les attentats du 11 septembre et l’apparition, au sein de l’administration Bush, d’un violent courant anti-saoudien.

    Un renfort de choix : James Baker III

    En 1993, le Carlyle Group poursuit son parcours du combattant pour parvenir au sommet du monde de la finance. Pour cela, il a besoin d’un nouvel atout pour ses relations publiques et politiques, une figure reconnue plus disponible que Frank Carlucci, devenu entre-temps membre du conseil d’administration de 32 sociétés, dont certaines n’appartiennent pas à Carlyle. À la fin de l’ère Bush, en 1992, David Rubenstein, Frank Norris et William Conway se rendent donc à la Maison-Blanche pour y débusquer l’oiseau rare : ce sera James A. Baker III [8]. Ce dernier dispose d’impressionnants états de service au profit des républicains : sous-secrétaire d’État au Commerce sous Ford en 1975, il fût directeur des campagnes de Ford, Reagan et Bush, directeur de cabinet de Ronald Reagan de 1981 à 1985, secrétaire au Trésor de 1985 à 1988, puis secrétaire d’État sous George Bush père de 1989 à 1992. Après la défaite de ce-dernier face à William Jefferson Clinton, il retourne vers le monde des affaires d’où il est issu, en acceptant des responsabilités à la fois pour Enron et pour le Carlyle Group. L’annonce de son recrutement par la société basée à Washington déclenche une effervescence médiatique autour de Carlyle, et on annonce même l’arrivée prochaine au sein du groupe de Colin Powell. En tout état de cause, l’arrivée de Baker renforce considérablement la position de Carlyle.

    JPEG - 15.4 ko
    George Soros

    Le nom de James Baker va permettre au groupe de lever des fonds importants, ce qui avait été impossible jusque-là. Le premier objectif, fixé par David Rubinstein à 500 millions de dollars, sera rapidement dépassé, grâce à l’arrivée du financier George Soros, qui vient, en 1992, de mettre la livre anglaise à genoux [9]. Celui-ci accepte d’investir 100 millions de dollars dans la société, mais aussi évidemment de lui apporter sa propre notoriété de financier hors-pair. Ce qui permet à Carlyle de lever, en 4 ans, plus de 1,3 milliard de dollars, soit plus de deux fois la somme initialement recherchée. Les rachats sont alors couronnés de succès, le groupe se focalisant sur les domaines liés à la Défense et aux ventes d’armes, deux terrains qui nécessitent des contrats avec le gouvernement. Or la proximité avec les décideurs politiques est désormais la spécialité de Carlyle. Le groupe va ainsi fleurir, faisant gagner près de 30 % annuels à ses actionnaires.
    La liste des membres du Carlyle continue elle aussi à s’allonger, avec l’arrivée de George Bush Sr au rang de « conseiller supérieur », celui-ci étant devenu un ami proche de David Rubinstein, mais aussi de l’ancien Premier ministre conservateur britannique, John Major, qui est chargé des investissements en Europe, fin 1997. Le Carlyle Group bénéficie également du soutien du fonds de pension de la Banque mondiale, dont il a recruté l’ancienne trésorière en charge des investissements, Afsaneh Mashayekhi Beshloss. Celle-ci avait confié une bonne partie des fonds à sa disposition à Carlyle.
    Carlyle multiplie ses investissements à l’étranger, notamment en Amérique latine, en Russie (avec l’oligarque Mikhail Khodorkovsky [10]) et en Europe, ainsi que le recrutement de responsables politiques tels que le Premier ministre de Corée du sud, Park Tae-joon et l’ancien Président des Philippines, Fidel Ramos. Et ceux qui ne peuvent y travailler, y envoient leurs proches, comme Madeleine Albright qui fait engager sa fille Alice.

    L’arrivée de George W. Bush à la présidence des États-Unis est une consécration pour le Carlyle Group. Le nouveau résident de la Maison-Blanche doit en effet sa nomination au travail de sape juridique fourni par James Baker III, membre du Carlyle Group, et aux amitiés politiques de son père, George H.W. Bush, également lié au fonds d’investissement de Washington. Carlyle a même financé la campagne politique des républicains à hauteur de 359 000 dollars, contre 68 000 seulement pour les démocrates. Le désavantage de cette politique est qu’elle attire vers la société l’attention de l’ensemble des médias états-uniens.

    Bush père et fils : la diplomatie Carlyle

    Le premier véritable scandale éclate en mars 2001, lors d’une visite de Bush senior en Arabie saoudite, en tant que responable du Carlyle Group. Sa rencontre avec le roi Fahd suscite de nombreuses interrogations dans la presse états-unienne : s’agit-il d’une rencontre diplomatique ? d’un voyage d’affaires privées ? des deux à la fois ? Des questions d’autant plus légitimes que l’ancien président des États-Unis, accompagné de John Major, profite de l’occasion pour rencontrer d’anciens partenaires en affaires, la famille Ben Laden, alors même que l’un des frères, Oussama ben Laden, est déjà considéré comme une menace terroriste par les services de renseignement états-uniens.

    Le deuxième dossier majeur concerne la Corée du Sud. L’arrivée au pouvoir de George W. Bush a été caractérisée par une politique extrêmement agressive à l’égard de la Corée du Nord, qualifiée d’« État voyou ». Les pays de la région, tels que la Corée du Sud ou la Thaïlande, voient d’un mauvais œil cette escalade diplomatique, et remettent alors gravement en cause leurs accords signés avec Carlyle en mai 1999, lors d’une visite de George Bush Sr. Des contacts privilégiés existent entre la société et de nombreux dirigeants locaux, puisque Carlyle compte dans ses rangs le Premier ministre sud-coréen élu en 2000, Park Tae-joon, mais aussi son gendre, Michael Kim, chargé de gérer les intérêts coréens aux États-Unis, et l’ancien Premier ministre thaïlandais, Anan Panyarachum.
    Cet édifice patiemment construit est subitement mis à mal par les déclarations du nouveau président états-unien, lui-même influencé par les faucons de son administration. George W. Bush semble jouer contre son propre camp. Il est vite ramené à la raison.
    Le 6 juin 2001, George W. Bush opère un revirement subit et annonce la reprise du dialogue avec Pyongang. Quatre jours plus tard, le New York Times évoque des discussions entre le père et le fils Bush ayant provoqué cette décision : selon le journal, Bush père, convaincu que son fils était indûment influencé par le Pentagone, lui aurait conseillé d’adopter une position plus modérée sur ce dossier. Il aurait argué du fait qu’une position dure à l’encontre de la Corée du Nord mettrait à mal le gouvernement sud-coréen, et nuirait en conséquence aux intérêts états-uniens dans la région. Une ingérence bien inhabituelle à la tête d’une démocratie aussi solidement enracinée que celle des États-Unis.

    Il ne s’agit pas là d’un acte isolé : le 18 juillet 2001, le New York Times rend compte d’une nouvelle intervention de l’ancien directeur de la CIA dans la diplomatie états-unienne. George Bush père aurait en effet appelé le prince héritier de l’Arabie saoudite Abdullah, de la part de son fils, afin d’assurer le gouvernement saoudien que « le cœur [de son fils] est du bon côté », par rapport au Proche-Orient. Un appel rendu nécessaire par la politique uniquement pro-israélienne menée par l’actuel président. D’après le journal, ce dernier était présent lors du coup de téléphone. Ces révélations suscitent de violentes réactions de la part des organisations civiques tournées vers la moralisation de la vie politique. Nombreuses sont celles qui demandent alors que Bush père démissionne du Carlyle Group, s’il souhaite jouer un rôle dans la diplomatie du pays.

    Le 11 Septembre : la Divine providence pour le Carlyle Group

    La polémique est certes vivace, mais reste minime par rapport à celle qui attend les actionnaires de Carlyle à la fin de l’été 2001. La société est en effet au cœur de l’événement le plus traumatique qu’aient connu les États-Unis depuis Pearl Harbour : les attentats du 11 septembre 2001.

    Ce jour là, le Carlyle Group tient sa conférence internationale annuelle pour les investisseurs à l’hôtel Ritz Carlton de Washington DC. Frank Carlucci, James Baker III, David Rubenstin, William Conway et Dan D’Aniello ont convié une galerie d’anciens dirigeants venus des quatre coins de la planète, d’anciens experts en question militaires, de riches Arabes venus du Proche-Orient et plusieurs investisseurs internationaux majeurs, qui peuvent ainsi assister aux attaques terroristes sur écran géant. Parmi les personnalités, on trouve notamment Shafiq Ben Laden, officiellement « brouillé » avec son frère Oussama, et George Bush père. Ce dernier aurait, d’après le porte-parole de Carlyle, quitté la convention peu avant les attentats, et se serait trouvé dans un avion au-dessus du Midwest lorsque fût ordonnée l’interdiction de décoller à tout appareil sur le sol états-unien.

    La première conséquence de ces attaques est un cadeau du ciel pour le Carlyle Group : le Congrès approuve immédiatement le déblocage de 40 milliards de dollars pour la Défense tandis que, dans l’ombre, les membres de l’administration Bush commencent à plancher sur le budget 2002 du Pentagone qui prévoit une hausse de 33 milliards de dollars. Des décisions qui ont pour conséquence de rendre les partenaires de Carlyle extrêmement riches. Le projet jusque là vivement controversé du Crusader, la super-arme états-unienne, est adopté sans opposition. Un projet vivement défendu par Carlyle, puisque réalisé par United Defense, une société détenue par le fonds états-unien. Ses dirigeants profitent d’ailleurs de ces décisions pour nationaliser United Defense, en décembre 2001, empochant au passage 237 millions de dollars.

    Moins glorieux, la presse états-unienne, et notamment le Wall Street Journal met à jour les liens du Carlyle Group avec la famille Ben Laden. Celle-ci a commencé au début des années 1990, lorsque le groupe tentait de prendre le contrôle de la société italienne Italian Petroleum. À cette occasion, son émisaire au Proche-Orient, Basil Al Rahim, s’était rendu en Arabie saoudite, en Jordanie, au Bahreïn et aux Émirats arabes unis pour y trouver des investisseurs. Il avait alors fait la connaissance de la famille Ben Laden, à la tête d’une entreprise de travaux publics évaluée à 5 milliards de dollars, le Saudi Binladin Group. La famille a certes rompu avec le plus connu de ses cinquante membres, Oussama, qui s’est vu retirer la nationalité saoudienne en 1991, mais l’article du Wall Street Journal met néanmoins l’accent sur l’affreux paradoxe que représente la possibilité pour la famille du terroriste de s’enrichir à la faveur des attentats, par le biais du Carlyle Group. Une information qui oblige les dirigants à minimiser les investissements de la famille Ben Laden (estimée selon eux à 2 millions de dollars, elle concerne en réalité plusieurs fois cette somme d’après Basil Al Rahim, qui a quitté le groupe en 1997) et à liquider rapidement leurs avoirs.

    Lorsque survient la psychose liée à l’anthrax, en octobre 2001, le Carlyle Group est à nouveau là pour offrir - ou plutôt vendre - la solution : il détient en effet 25 % d’une société appelée IT Group, spécialisée dans le nettoyage de déchets environnementaux et toxiques. En situation délicate avant l’épisode de l’anthrax, IT Group signe, au cours de la période, plusieurs contrats de désinfection dans des bâtiments « contaminés » tels que le Hart Senate Office Building et le centre de tri postal de Trenton [11]. Des chantiers qui emploient 400 travailleurs à plein temps pendant plusieurs jours, et permettent d’envisager un sauvetage miraculeux de l’entreprise. Il n’en sera rien, finalement, puisque la compagnie déposera tout de même le bilan, non sans avoir au préalable considérablement réduit ses dettes. On retrouve également Carlyle dans le sillage de Bioport, une société détenant le seul contrat gouvernemental pour la réalisation d’un vaccin expérimental et controversé contre l’anthrax. Travaille en effet dans cette société l’amiral à la retraite William Crowe, président du bureau des directeurs de cabinet au secrétariat à la Défense, du temps de Frank Carlucci. Si les deux hommes se connaissent bien, aucun liencommercialentrelesdeuxsociétésn’a cependant été établi.

    En France, le Carlyle Group a acheté la principale entreprise de Vitrolles, le Groupe Genoyer qui fabrique des pièces détachées pour l’équipementier pétrolier Halliburton. Puis, il s’est emparé du papetier Otor, avant d’investir dans la presse. De 1999 à 2002, il a détenu 30 % du Figaro, qui a imposé Dominique Baudis à la présidence du Comité éditorial [12]. Il détient aujourd’hui 28% d’Aprovia (le pôle professionnel et santé de l’ex groupe Vivendi Universal Publishing), avec des titres comme Test, Le Moniteur ou L’Usine nouvelle. Et des participations dans Médimédia, qui édite par exemple Le Quotidien du Médecin et contrôle les Éditions Masson. Par ce biais, il bénéficie d’une expertise et d’une veille permanente sur la recherche et le développement industriels français. De plus, Carlyle s’est porté acquéreur de Vivendi Universal Entertainement.
    En outre, Carlyle a investi dans l’immobilier de bureaux à Boulogne, Ivry, La Défense, Malakoff, Montrouge et Paris, avec une nette préférence pour les immeuble hébergeant des sociétés liées à l’armement.

    L’étude détaillée du fonctionnement du Carlyle Group surprend et inquiète. Jamais l’influence d’une société privée n’a menacé à ce point d’engloutir une démocratie aussi ancienne que celle des États-Unis. Ce subtil dosage de collusion, de corruption et de népotisme, à un tel niveau de responsabilités, fait résonner d’une manière particulière les mots prononcés par le président Dwight Eisenhower lorsqu’il quitta les commandes du pays, en janvier 1961 : « Au sein des différents conseils du gouvernement, nous devons nous protéger contre l’apport d’une influence injustifiée, qu’elle soit recherchée ou non, de la part du complexe militaro-industriel. Le potentiel pour une montée désastreuse d’un pouvoir hors de propos existe et persistera. Nous ne devons jamais laisser cette agrégation mettre en danger nos libertés et nos processus démocratiques. »

     Réseau Voltaire


  • http://www.infowars.com/images2/occult/fenceclub.jpg


    Book and Snake

    Book & Snake est une des plus vieille société secrète tout comme Skull & Bones, Scroll & Key et Wolf’s Head. Elle a été fondée en 1863 à  la Sheffield Scientific School, sous la société en lettres grecques Sigma Delta Chi. Tous les ans Book and Snake recrute 16 nouveaux membres (la même chose que les autres sociétés secrètes à  Yale, 15 à  16 nouveaux membres par an par ordre secret.).

    La réputation de Book & Snake n’est pas aussi grande que Skull & Bones. La société est devenue sénior en 1933, et se voit comme la première société secrète à  Yale pour avoir accepté des minorités et des femmes. Book & Snake a aussi sa tombe où ses membres se réunissent, la tombe est comme les autres tombes sur le campus de Yale: grande, sans fenêtre et morbide.

    http://www.infowars.com/images2/occult/booknsnakefounders.jpg


    Quelques membres appartenant au groupe:
    - Bob Woodward, Assistant directeur du Washington Post
    - Porter J. Goss, Ancien directeur général de la CIA de 2004 à  2006
    - Les Aspin, Secrétaire général à  la Défense Américaine
    - Nicholas Brady, Secrétaire de la Trésorerie
    - Bill Nelson, Sénateur de Floride
    - Ogden Reid, Congressman et propriétaire du New York Herald Tribune
    - Henry Ford II, Exécutif dans le domaine de l’automobile, descendant des fondateurs de la compagnie Ford
    - Henry Louis Gates Jr, Critique littéraire


    Mystère sur le Campus de Yale

    C’est aux USA que l’on retrouve le plus de sociétés secrètes pour étudiants, les plus importantes d’entres elles sont localisées sur le campus de l’université de Yale, de Harvard et de Cambridge en Angleterre. Parmi celles sur le campus de Yale on trouve l’ordre de Skull & Bones, Scroll & Key, Book and Snake, Wolf’s Head, Berzelius. Mais ces sociétés secrètes pour étudiants ne sont en fait que des chapitres d’autres sociétés, fraternités, organisations en lettres grecque, qui existaient aux USA bien avant la création de celles-ci…

    Yale Société Secrète

    Les membres appartenant à  ces ordres secrets jurent fidélités à  leurs 14 autres compagnons (avec qui ils partagent les rites d’initiation) de ne pas révéler les choses qui se passent à  l’intérieur de leurs tombes qui est leur endroit de rassemblement. La société secrète Book and Snake a les mêmes rituels que Skull and Bones. Ces rituels sont à  caractère sexuel, sadique, satanique et tous cela dans une ambiance de mort dans des tombes sans fenêtres.


  • http://thefilter.ca/saug13usa.jpg

    Facebook et la CIA

    Facebook est sans aucun doute le succès internet de cette année 2007. Les médias et le monde des affaires ont les yeux rivés sur cette société désormais valorisée à 15 milliards de dollars. Mais à y regarder de plus près, il semble que Facebook ne soit pas totalement étranger aux instances américaines...


    CIA/Bush/Myspace/Facebook/Reflexions cybersociabilité 2/2
    envoyé par lefreepenseur


    Bref historique

    C’est en février 2004 que le projet Facebook voit le jour dans les locaux d’Harvard à l’initiative de Mark Zuckerberg, de Dustin Moskovitz et de Chris Hugues. Facebook se propage alors rapidement d’Harvard à Stanford, Yale et Columbia.

    Facebook touche ensuite les autres collèges et universités ainsi que les réseaux professionnels en mai 2006. En septembre 2006, Facebook est accessible à tous les internautes.

    Aujourd’hui Facebook compte plus de 50 millions d’utilisateurs à travers le monde dont plus d’un million en France.

    Des investisseurs non neutres...

    Comme toute start-up ambitieuse, Facebook avait d’importants besoins de financements pour mener à bien son projet. Dès l’été 2004, Peter Thiel, l’ex-CEO de Paypal investit 500 000 dollars dans la société.

    Peter Thiel semble avoir des liens importants avec le think tank néoconservateur Vanguard PAC. Peter Thiel a travaillé aux côtés de Rod Martin, président de ce think tank et proche de l’administration Bush. Rod Martin préside, entre autres, le puissant lobby des armes : la National Rifle Association.

    Puis en mai 2005, Facebook lève 12,7 millions de dollars auprès du fonds d’investissement Accel Partners. Son président, James Breyer, accède alors au conseil d’administration de Facebook. James Breyer a siégé, entre autres, chez NVCA et BBN (à l’origine de l’ARPANET). Dans ces sociétés, on retrouve Gilman Louie et Anita Jones qui ont tous deux siégé au conseil d’In-Q-tel, fonds d’investissement de la CIA fondé en 1999.

    De plus, le docteur Anita Jones a travaillé pour le compte du département américain de la Défense. Et puisqu’un schéma vaut mieux qu’un long discours, voici une cartographie simplifiée des liens indirects pouvant réunir Facebook et les institutions de défense américaines.

    Facebook serait-il le nouvel IAO ?

    En janvier 2002, la DARPA en association avec le département américain de la Défense lance le programme IAO constituer une base de données géante alimentée par l’ensemble des bases informatiques afin d’exercer un parfait contrôle de l’information.

    Suite à la pression de l’opinion publique, ce programme a cessé officiellement ses activités en 2003. Cependant, pour beaucoup, l’IAO continue ses activités de manière moins officielle en se greffant sur des systèmes existants tel Facebook.


    Liens facebook CIA
    envoyé par inet
    Il faut dire qu’aujourd’hui, Facebook est sans nul doute la base de données personnelles la plus qualitative. Le but de Facebook est de pouvoir bâtir le social graph, sorte de cartographie géante des réseaux humains. 

    Facebook et les données personnelles

    Dans les CGU de Facebook, on s’aperçoit que le réseau social se réserve le droit de communiquer nos données à des tiers "may share your information with third parties, including responsible companies with which we have a relationship". De plus, Facebook indique clairement la possibilité de transférer les données à des agences gouvernementales : "this may include sharing information with other companies, lawyers, agents or government agencies".

    Enfin, en utilisant Facebook, vous consentez à transférer vos données personnelles aux Etats-Unis : "By using Facebook, you are consenting to have your personal data transferred to, and processed in, the United States."

    Limites

    Seule une enquête plus approfondie permettrait de déterminer si oui ou non Facebook est au service de la CIA et du gouvernement américain. Il n’est fait référence ici qu’à des liens indirects entre certains des investisseurs de Facebook et les instances américaines.

    Il conviendrait donc de faire une recherche plus approfondie sur les autres investisseurs (Greylock Partners, Meritech Capital entre autres) de Facebook afin de confirmer ou d’infirmer cette hypothèse.

    Voir aussi : Facebook : l’ultime site de rencontre ?

    Voir aussi : la vidéo de l’émission Revue et Corrigé

    Source : DatingWatch.org






  • Wicca
    - la nouvelle spiritualité des wiccans

    http://www.info-sectes.org/occulte/wicca.htm


    http://imagesforum.doctissimo.fr/mesimages/4645632/2wicca.jpg1..jpg


    La Wicca est un vaste mouvement spirituel du genre Nouvel-âge qui n'est pas aussi organisé qu'une secte. C'est plutôt un courant de pensée ésotérique fondé sur des livres. Certains groupes wiccans portent le caractère de sectes, nous signalons: "Le mouvement Cercle initiatique de la licorne - Wicca occidentale" qui apparait dans la liste des sectes du rapport parlementaire français. Nous examinons ici la doctrine wiccane (sorcellerie).

          L'histoire controversée des wiccans La Magie Neutre? La tolérance Un point de vue chrétien

    En janvier 2001, une personne ayant lu mon article sur les dangers de l'occultisme m'écrivait son désarroi devant mon ignorance de la Wicca. Cette religion, dont je n'avais pas encore entendu parler, est pratiquée par les Wiccans, des sorciers des temps modernes qui n'utilisent la magie que pour le bien et qui ne croient ni en Dieu ni au diable. Cette religion a pour particularité, m'écrivait-on, de ne pas avoir de chef, de paroisse ou de livre sacré. C'est un mouvement religieux dont la règle principale est de ne faire tort à personne et de croire qu'aucune religion ne vaut mieux qu'une autre.
    Découvrant en effet mon ignorance sur cette question, je fis des recherches exactes afin de mieux connaître ce que croient et pratiquent les Wiccans.

     La Wicca fait partie des nouvelles spiritualités en pleine expansion. C'est une résurgence de croyances païennes plus anciennes remises au goût du jour par les anglo-saxons. Nous allons certainement rencontrer de plus en plus de "gentilles sorcières" qui pratiquent la magie blanche et vénèrent la nature. Il est donc important de connaître les fondements de cette religion.
    Les principes de la nouvelle spiritualité

    La nouvelle spiritualité se décline en plusieurs croyances : le panthéisme, le monisme, le polythéisme et le paganisme.

    Panthéisme : Tout est divin. L'esprit, la force, l'énergie ou la divinité remplit toutes choses et donne à la nature sa vie spirituelle.

    Monisme : Tout est un. Puisque tout est divin, toutes choses sont reliées entre elles. C'est à nous de les réunir dans la réalité des faits par un mouvement de globalisation.

    Polythéisme : Il y a plusieurs dieux. Tout peut être sacralisé et adoré : la terre, le soleil, les arbres, les aigles, nous-mêmes, etc.

    Paganisme : Religion polythéiste où l'on pratique toutes les formes de célébrations et de rituels magiques pour communiquer avec les forces spirituelles de la nature. Dans les tribus du monde entier, des chamans, des guérisseurs, des voyants et des sorciers contactent le monde des esprits en utilisant d'anciens rituels et des formules magiques.

    Néopaganisme : C'est l'ancienne religion païenne occidentalisée et modernisée. A différencier de sa récupération par les Nazis dans les années 1930, ce réveil du paganisme vient du romantisme des années 1960. Il essaye de syncrétiser toutes les formes de spiritualités non-monothéistes. Pour le néopaganisme, toute personne peut communiquer avec le monde des esprits, manipuler des forces spirituelles et créer une paix mondiale et une unité d'esprit autour de l'énergie cosmique.

    La Wicca appartient donc au néopaganisme et a séduit de nombreux occidentaux. Comme le Nouvel-âge, c'est un ensemble de croyances hétéroclites et qui diffèrent d'un pratiquant à l'autre. Elle n'est pas organisée, comme le serait une religion, mais possède néanmoins ses centres, ses livres et ses croyances particulières.

    La doctrine de la Wicca repose entièrement sur l'expérience vécue à travers la magie. Ces expériences sont obtenues la plupart du temps dans un état altéré de conscience (par le yoga, la méditation, l'hypnose ou même par l'utilisation de drogues). L'expérience suprême dans la Wicca est ce sentiment "d'être UN avec toutes choses."
    La tolérance absolue est un principe de la Wicca. Toute croyance est aussi bonne qu'une autre, il n'y a pas de vérité absolue. Cela est lié au panthéisme. Mais cette tolérance s'arrête à la foi
     monothéiste. Le très sérieux Conseil des Sorcières Américaines exprime sa désapprobation dans ses Principes de la Foi Wiccane : "Notre animosité envers le Christianisme ou toute autre religion ou philosophie ne s'exprime que lorsque ces institutions se présentent comme étant "le seul chemin" et privent les autres croyants d'exercer leur culte autrement." Les Wiccans ont un grand ressentiment envers la religion catholique qui, au Moyen-âge, persécutait à mort les sorcières.



    Le principe fondamental de la foi wiccane est la force, ou énergie vitale (que l'on retrouve dans les médecines douces et surtout dans l'homéopathie). Cette force est liée à l'animisme qui voit en toute chose une force intérieure que l'on peut recevoir ou manipuler. Cette énergie est contactée par la magie, que les wiccans désignent par "magie blanche" pour la différencier de la magie noire sataniste. Cette magie blanche ne serait utilisée que pour le Bien selon la devise des Wiccans : "Fait tout ce qu'il te plaira si cela ne fait de tort à personne."

    Les Wiccans vénèrent la nature et plaident pour sa protection. C'est un mouvement qui est aussi très féministe (il y a plus de sorcières que de sorciers) avec une déesse pour chef.

    La plupart des wiccans croient, en effet, en la Déesse Mère et son mâle le Dieu Cornu. Cette déesse, associée à la lune, est reconnue sous les noms des divinités de l'Antiquité : Aphrodite, Artémis, Astarté, Diane, Cybèle, Gaïa, Isis, Kali, Vénus, etc... Le Dieu Cornu, lui, est associé au soleil et correspond aux dieux Adonis, Amon-Râ, Apollon, Baphomet, Eros, Hadès, Horus, Lucifer, Odin, Osiris, Pan, Thor, etc...

    http://f8.img.v4.skyrock.net/f82/wiccane/pics/661284382.jpg

    Certains wiccans croient que ces dieux sont réels, mais la plupart considèrent qu'ils sont la personnification dualiste de l'énergie vitale, la représentation du bien et du mal, de la lumière et des ténèbres, du Yin et du Yang. Certains wiccans croient aussi en l'influence d'esprits médiateurs, sous la forme de guides ou d'anges gardiens.

    Les chrétiens doivent savoir que les Wiccans nient formellement l'existence de Satan et de l'Enfer, mais aussi du Dieu de la Bible. Les Wiccans ne doivent pas être confondus avec les Satanistes qui adorent le diable (bien qu'ils lui nient parfois un caractère personnel).
    L'histoire controversée des wiccans

    Les promoteurs de la foi wiccane ont cherché des origines antiques à leurs croyances. L'anthropologue et égyptologue Margaret Murray (1863-1963) affirmait dans ses écrits que la sorcellerie était la religion principale de l'Europe avant le Christianisme et qu'elle s'est perpétuée, en cachette, après l'avènement du Christ. La Wicca ne serait donc qu'une résurgence de la plus ancienne religion d'Europe. Sa thèse a été reprise en Angleterre par Gerald Gardner dont nous parlerons ensuite, et aux Etats-Unis par Miriam Simos, alias Starhawk, auteur en 1979 d'un livre influent The Spiral Dance: A Rebirth of the Ancient Religion of the Great Goddess (La dance spirale: renaissance de l'ancienne religion de la Grande Déesse). Elle y explique que la sorcellerie est "peut-être la plus ancienne religion de l'ouest" et qu'elle commença "il y a plus de 3500 ans" pendant l'ère glaciaire.
    Les faits historiques ne corroborent pas cette thèse, car la sorcellerie moderne est très différente de son homologue médiévale. Bien que la magie ait été présente de tout temps dans la société,
     elle n'a pas constitué une religion à part entière comme le prétendent aujourd'hui les fondateurs de la Wicca. Les traditions agriculture/fertilité qui ont traversé les siècles étaient fondées sur la superstition mais ne se pratiquaient pas du tout comme la nouvelle spiritualité. Surtout, la fameuse Déesse Mère n'était pas au centre des rites anciens.



    En 1998, Philip G. Davis, professeur de religion à l'Université de l'Ile du Prince Edward, publiait Goddess Unmasked: The Rise of Neopagan Feminist Spirituality (La Déesse Démasquée : Montée de la Spiritualité Féministe et Néo-païenne) dans lequel il développe la thèse qui crédite Gerald Gardner de la naissance de la Wicca. Tout serait venu des Romantiques français et allemands, très intéressés par les forces de la Nature, particulièrement celles liées à la femme. Gardner admirait les Romantiques et appartenait à une société Rosicrucienne appelée La Communion de Crotona. C'est en 1950 que Gardner lance la Wica (avec un seul "c") qu'il aurait reçu d'une réunion de sorcières vieille de plusieurs siècles. Davis précise qu'on n'a jamais eu de trace de ce groupe de sorcières et que Gardner s'est en fait grandement inspiré de Margaret Murray et d'Aleister Crowley.

    Un autre chercheur, Ronald Hutton, historien de la religion païenne en Angleterre et professeur à l'Université de Bristol, publia en 1999 The Triumph of The Moon (Le Triomphe de la Lune). Hutton a étudié en détail les pratiques païennes remontant à la préhistoire. Il a de plus étudié les manuscrits non publiés de Gardner et interviewé de nombreux contemporains proches de Gardner. Comme Davis, il n'a pu trouver aucune évidence de l'existence de ce groupe de sorcières d'où Gardner disait détenir sa connaissance de la sorcellerie. Il en conclut que "l'ancienne religion" était en fait un savant mélange d'éléments assez modernes. Deux sources influentes sur Gardner sont mentionnées : Charles G. Leland, un américain qui affirmait avoir découvert un culte vivant dédié à la déesse Diane en Toscane; Margaret Murray, l'égyptologue anglaise, qui s'était elle-même inspirée des idées de Charles Leland. A ces croyances, Gardner ajouta des rites et des objets maçonniques, notamment le pentagramme.

    Gerald Gardner (1884-1964) contribua le plus à populariser la sorcellerie moderne. On peut même considérer qu'il en est "l'inventeur". A partir de ses connaissances des livres de magie, de ses voyages, de ses expériences occultes et de la théorie historique de Murray, Gardner créa sa propre religion. Membre de la Franc-maçonnerie, de la Rose-Croix, de l'Ordre des Templiers d'Orient, il pouvait combiner son savoir plus que tout autre. Il basa la nouvelle sorcellerie sur la Déesse Mère et y ajouta un élément qu'il avait ramené d'Asie, la Réincarnation. Au départ, Gardner voulait ressusciter la sorcellerie du passé, mais il finit par en créer une nouvelle
    Initiés par Gardner, un certain nombre d'ésotéristes répandirent la bonne nouvelle. Le mouvement pris son essor aux Etats-Unis dans les années 1960. Il s'est éparpillé en autant d'écoles et de mouvements, certains féministes, lesbiens ou homosexuels, d'autres mêlant hommes et femmes.
    L'historien Hutton démolit l'idée que les anciennes coutumes païennes existaient avant le Moyen-âge. Mis à part quelques traditions, aucune pratique - encore moins la vénération de divinités - n'a survécu à l'Antiquité. Il démontre en outre que les rites de fertilité liés aux saisons (comme la danse de Maypole, par ex.), que l'on attribue à un passé immémorial, ne sont pas plus anciens que le Moyen-âge.

    Hutton souligne le manque d'évidences montrant que les celtes et les autres cultures païennes aient célébré "les Huit Fêtes de la Roue", centrales dans le culte wiccan. "On a retrouvé aucune fête païenne qui soit l'ancêtre de Easter, la fête que les païens modernes célèbrent à Ostara lors de l'équinoxe du Printemps."


    http://aa.img.v4.skyrock.net/aad/wiicca/pics/743767230_small.jpg


    Concernant la persécution des Wiccans, les historiens dénoncent une exagération flagrante. Starhawk mentionne un chiffre de 9 millions de sorciers tués en 400 ans et parle d'un holocauste supérieur à celui des juifs. Ce chiffre est une erreur d'un historien allemand du XVIIIe siècle et doit être ramené à 40.000 tout au plus (ce qui est déjà beaucoup). Dans son livre Witches and Neighbors (Les Sorcières et leurs Voisins), l'historien d'Oxford Robin Briggs fait état en 1996 de ses recherches sur l'histoire des sorcières. Il a étudié les minutes des procès jugeant des sorcières en Europe. Il en conclut que "la chasse" s'est limitée à un siècle, entre 1550 et 1630, et à trois pays, la France, la Suisse et l'Allemagne, déjà secouées par la Réforme protestante. Les sorcières qui passaient en justice n'étaient pas des femmes modernes à l'esprit indépendant mais pour la plupart des femmes pauvres et impopulaires. Leurs accusateurs venaient du peuple et non du clergé. Les autorités n'aimaient pas juger les sorcières et Briggs relate que plus de la moitié des accusées furent disculpées. Aucune de ces sorcières, le fait est frappant, n'a été accusée d'avoir pratiqué "une religion".
    (NDE: les Cathares, Vaudois, huguenots, juifs,... persécutés par l'inquisition étaient souvent accusés de sorcellerie mais cela constituait plus un prétexte qu'autre chose).

    Une autre croyance wiccane est mise à mal par les historiens : le culte antique rendu à une déesse unique. Le problème est que les anciens étaient plutôt polythéistes. Leurs dieux et leurs déesses avaient des domaines d'influence spécifiques : Aphrodite/Vénus régnait sur l'amour; Artémis/Diane régnaient sur la chasse et la fécondité; Arès/ Mars régnaient sur la guerre, etc.... C'est au second siècle après Jésus-Christ qu'un écrivain romain Apuleius ose identifier une déesse, Isis, avec les différentes déesses et forces de la nature.
    La Magie Neutre?
    De nombreuses sorcières sont trompées, par ignorance ou par négligence, en croyant utiliser une force cosmique et une déesse de l'Antiquité pour activer la magie; car derrière ces idoles et cette force se trouvent Satan et ses démons, déguisés en anges de lumière ou en anges gardiens.

    En parlant des sacrifices offerts aux différents dieux païens de Rome, l'apôtre Paul écrivait : "Je dis que ce qu'on sacrifie, on le sacrifie à des démons et non à Dieu; or, je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons." (1Cor. 10:20). Et au sujet de Satan : "Satan lui-même se déguise en ange de lumière." (2Cor 11:14).
    Les Wiccans affirment que si l'on utilise la magie pour faire le bien, elle n'est pas maléfique. Pour certains d'entre eux, même, la magie n'a rien de spirituel mais est l'utilisation de puissances psychiques insoupçonnées jusque-là. Il est en effet possible que certains phénomènes soient dus à la supercherie, à de l'auto-hypnose ou à la psychosomatisation (toutes choses dangereuses). Mais dans un certain nombre de cas, l'influence d'esprits invisibles est avérée.

    Dans son livre Communiquer avec son Ange Gardien (Editions Bussière), François Haziel nous dépeint des êtres spirituels qui ne nous veulent que du bien :

        * Les Anges Gardiens (AG) veulent nous aider à instaurer l'Ere du Verseau, le nouvel-âge sur la terre. (p.97)
        * L'ange gardien veut demeurer en nous. (p.17)
        * Pour progresser dans la vie, il faut se livrer entièrement à son ange gardien. (p. 69)
        * Les anges gardiens ont besoin d'un corps humain pour s'exprimer. (p. 73)
        * Le serpent qui a parlé à Eve était son ange gardien. (p.80)
        * L'ange gardien doit être invoqué, prié (p. 67) et adoré. (p. 85 et 91)
        * L'ange gardien efface nos fautes pour toujours. (p.92)
        * L'ange gardien se rencontre dans les voyages astraux et nous parle par les rêves. (p. 79 et 83)
        * On peut voir de ses yeux son ange gardien. (p.83)
        * Par une formule initiatique prononcée avec coeur, on devient un avec son ange gardien. (p.88)
        * L'ange gardien veut nous amener au Paradis sur terre en réalisant que "je suis Dieu".
        * Grâce à mon ange gardien, je peux connaître la richesse, le succès, la protection, la santé, la puissance, etc. (p.74)
        * L'ange gardien me donne pour mission de convertir les autres à cette croyance, le pouvoir de les séduire et de les convaincre quand ils sont incrédules. (p.114)


    Celui qui connaît un peu la Bible identifiera immédiatement ces anges à des démons séducteurs. Dieu interdit que l'on cherche, prie ou adore les anges. L'aspect "gentil" de ces esprits ou de ces expérience ne doit pas nous tromper sur leur origine. Leur but est d'éloigner les âmes de Jésus-Christ en se substituant à lui.

    De même, les guérisseurs qui croient avoir reçu leur don de Dieu, l'ont en général reçu d'une sorcière, d'une cartomancienne, d'une expérience occulte ou d'un autre guérisseur.

    Nous avons connu un guérisseur très puissant qui exerçait son pouvoir gratuitement, "pour le bien des autres". Après sa conversion à Jésus-Christ, il avoua que tout avait commencé lorsqu'une sorcière gitane lui avait remis un talisman. Tout en guérissant les gens, il sentait aussi au fond de lui le besoin de maudire et concevait inconsciemment une rébellion profonde contre le Seigneur Jésus-Christ. Il reçût le plein pardon de Dieu lorsqu'il se repentît de ses pratiques et les abandonna pour croire au Seigneur Jésus-Christ qui avait payé ses fautes sur la croix.
    Wicca et tolérance

    La véritable tolérance, selon le Dictionnaire Robert, est "l'attitude qui consiste à admettre chez autrui une manière de penser ou d'agir différente de celle qu'on adopte soi-même, => compréhension. Tolérer est donc "laisser produire ou subsister une chose qu'on aurait le droit ou la possibilité d'empêcher."

    Le croyant tolérant ne cherche pas à imposer sa foi aux autres par la force ou la manipulation, ne veut pas interdire aux autres leur culte ou la manifestation de leurs croyances. L'Eglise romaine n'a pas beaucoup pratiqué cette tolérance dans les siècles où elle était au pouvoir. Pourtant, si ses chefs avaient suivi les paroles de Jésus, il n'en aurait pas été ainsi : "Les disciples Jacques et Jean voyant que le village des Samaritains ne voulaient pas recevoir Jésus dirent: Seigneur, veux-tu que nous commandions que le feu descende du ciel et les consume? Jésus se tourna vers eux et les réprimanda, disant : Vous ne savez de quel esprit vous êtes animés. Car le fils de l'homme est venu, non pour perdre les âmes des hommes, mais pour les sauver." (Luc 9:54-56).
    Par contre, la tolérance n'est pas obligée de dire que toutes les croyances se valent et que la vérité absolue n'existe pas ! On peut croire que Jésus est le seul chemin vers le Dieu unique et tolérer que d'autres croient autre chose. On peut annoncer la Bonne Nouvelle de la vie éternelle en Jésus-Christ sans l'imposer aux autres par la violence ou la manipulation. Le Seigneur Jésus était ainsi; il a déclaré : "Je suis le chemin, la vérité et la vie, nul ne vient au Père que par moi", et pourtant il a manifesté plus de tolérance envers les prostituées, les lépreux, les Samaritains, les Publicains et les gens de mauvaise vie que n'importe qui en Judée. Jésus a appelé les hommes à la repentance en les avertissant de la punition éternelle de Dieu, la géhenne, mais il a sacrifié sa vie sur la croix pour que tous aient une chance d'être sauvés.

    En tant que chrétien biblique, je ne crois pas que toutes les religions soient bonnes, que la nature doit être vénérée et que les dieux de la Wicca soient inoffensifs et utiles. Je crois qu'il s'agit d'une terrible ruse de Satan qui abuse du vide spirituel de notre époque. Je crois que de nombreux pratiquants de la Wicca sont sincères, mais séduits et égarés par cette religion ésotérique et peuvent subir de graves dommages psychiques et spirituels en pratiquant la magie et les états altérés de conscience. Cela n'enlève rien au fait que j'aime, respecte et prie pour ces personnes.
    Un point de vue chrétien sur la Wicca

    Les conséquences de la pratique de la magie et du paganisme sont terribles. Dieu, dans son amour, veut nous les éviter.

    Les wiccans s'insurgent que l'on puisse parler de danger par rapport à leur foi. Voici pourtant les avertissements de Dieu à cet égard :

    Qu'on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d'astrologue, d'augure, de magicien, d'enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination à l'Eternel. (Deutéronome 18:10-12).

    Nul n'est saint comme l'Eternel; il n'y a point d'autre Dieu que toi; il n'y a point de rocher comme notre Dieu. (1Samuel 2:2)

    Tu t'es fatiguée à force de consulter: qu'ils se lèvent donc et qu'ils te sauvent, ceux qui connaissent le ciel, qui observent les astres, qui annoncent, d'après les nouvelles lunes, ce qui doit t'arriver! Voici, ils sont comme de la paille, le feu les consume, ils ne sauveront pas leur vie des flammes: ce ne sera pas du charbon dont on se chauffe, ni un feu auprès duquel on s'assied. Tel sera le sort de ceux que tu te fatiguais à consulter. Et ceux avec qui tu as trafiqué dès ta jeunesse se disperseront chacun de son côté: il n'y aura personne qui vienne à ton secours. (prophète Esaïe 47:13-15).
    Ils abandonnèrent tous les commandements de Dieu et se firent deux veaux en métal fondu, ils fabriquèrent des idoles d'Astarté, ils se prosternèrent devant toute l'armée des cieux, et ils servirent Baal. (2Rois 17:16).

    On raconte comment vous vous êtes convertis à Dieu en abandonnant les idoles pour servir le Dieu vivant et vrai... qui nous délivre de la colère à venir. (1Thess 1:9-10)