• Le temps de l'action est venu

     

    Le temps de l'action est venu

    Le futur du monde nous appartient. Il est temps de savoir quel futur nous voulons pour notre planète, pour nous-mêmes et pour les générations futures. Il est temps que les citoyens cessent de confier aveuglément la gestion du monde à des politiciens au service d'intérêts particuliers.


    Save our world... Sauver notre monde...
    envoyé par Daily-censorship

     

    Pour redonner un sens à la démocratie, les citoyens doivent cesser d'être passifs et spectateurs, comme le troupeau docile qu'on voudrait qu'ils soient. Ils doivent réfléchir à ce qu'ils veulent vraiment et agir de façon cohérente en tant que consommateurs, salariés, contribuables, et électeurs.

    Les directions prises par l'économie, la société, la technologie, et l'environnement ne sont pas inéluctables. Sans le savoir, les citoyens disposent de puissants moyens d'action. Le système de contrôle des Maitres du Monde est redoutablement efficace, mais il a aussi des points

    faibles.

     

    sommaire:

     

    Les moyens d'action individuels

    Revendications citoyennes

    Les moyens d'action collectifs

    Les points faibles des Maitres du Monde

    Les erreurs stratégiques des Maitres du Monde

     

     

    Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen
    du 26 août 1789

     

    Voici l'un des textes fondateurs de la démocratie dans le monde, la déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789. Ce texte est également le préambule de la Constitution française.

    Aujourd'hui, la plupart de ces droits sont bafoués dans les pays qui se disent démocratiques. C'est pourquoi ce texte est toujours "révolutionnaire". Une nouvelle mobilisation des citoyens est nécessaire pour réaffirmer ces droits et les faire respecter par tous, y compris par les entreprises.

    "La Liberté guidant le peuple" de Delacroix, et l'affiche originale de la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789

    Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée Nationale,
    considérant que l'ignorance, l'oubli ou le mépris des droits de l'Homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, ont résolu d'exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l'Homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les Membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs; afin que les actes du pouvoir législatif et ceux du pouvoir exécutif, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous.

    En conséquence, l'Assemblée Nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l'Etre suprême, les droits suivants de l'Homme et du Citoyen.

    Article 1er
    Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.

    Article 2
    Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l'oppression.

    Article 3
    Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.

    Article 4
    La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui: ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi.

    Article 5
    La Loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n'est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas.

    Article 6
    La Loi est l'expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.

    Article 7
    Nul homme ne peut être accusé, arrêté ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu'elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis; mais tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la Loi doit obéir à l'instant: il se rend coupable par la résistance.

    Article 8
    La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu'en vertu d'une Loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.

    Article 9
    Tout homme étant présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable, s'il est jugé indispensable de l'arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s'assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi.

    Article 10
    Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi.

    Article 11
    La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme: tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi.

    Article 12
    La garantie des droits de l'Homme et du Citoyen nécessite une force publique: cette force est donc instituée pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.

    Article 13
    Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable: elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.

    Article 14
    Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée.

    Article 15
    La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.

    Article 16
    Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n'est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution.

    Article 17
    La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n'est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une juste et préalable indemnité.