•      Procès Dutroux-bis : Michel Nihoul inculpé

    Michel Nihoul, l'un des protagonistes de l'affaire Dutroux, a été remis en liberté conditionnelle vendredi après avoir purgé deux années de prison, selon des images des télévisions belges.

    Ancien expert immobilier bruxellois au bagoût inépuisable, Michel Nihoul, âgé de 65 ans, avait bénéficié il y a dix jours d'un avis favorable de la Commission des libérations conditionnelles. Il devrait aller vivre dans son appartement sur la côte belge.


    2000 - michel nihoul 1/2 par Etre-immonde


    2000 - michel nihoul 2/2 par Etre-immonde

    Michel Nihoul avait été condamné en juin 2004 à cinq ans de prison à l'issue du procès du pédophile Marc Dutroux, qui avait lui-même été condamné à la réclusion à perpétuité.

    La cour d'assises d'Arlon (sud-est) avait reconnu Michel Nihoul coupable d'avoir organisé un "trafic de drogue", en fait d'avoir fait écouler par un complice de Dutroux quelques milliers de pilules d'ecstasy tombées dans ses mains dans des circonstances rocambolesques.

    Michel Nihoul avait cependant été acquitté pour tout ce qui concernait les faits liés aux enlèvements d'enfants, faisant s'écrouler la thèse, à laquelle croyaient de nombreux Belges, de l'existence d'un "réseau pédophile".

    Lors de l'enquête, les magistrats en charge du dossier étaient persuadés que Nihoul, "homme d'affaires" aux ambitions politiques affichées et amateur de clubs échangistes, était le maillon entre le criminel pervers de Charleroi (sud) et une partie de la haute société belge.

    A sa sortie de la prison de Saint-Gilles (Bruxelle) vendredi, Michel Nihoul a annoncé qu'il allait écrire un livre pour "dire toute la vérité" et qu'il allait porter plainte contre les personnes qui l'avaient, selon lui, calomnié.

    "Je parlerai de tout ceux qui ont bâti leur carrière sur cette affaire: les politiques, les journalistes, les parents" des victimes, a-t-il déclaré à l'agence Belga.

    Dutroux a été reconnu coupable le 22 juin 2004, entre autres crimes, du rapt, de la séquestration et du viol de six fillettes et adolescentes belges entre juin 1995 et août 1996, ainsi que de la mort de quatre d'entre elles, dont deux assassinées par lui. Il ne devrait en principe jamais être remis en liberté

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