• Le temoin X1, Regina louf

    Témoin X1, Silence on tue des enfants

    En 1996 l’affaire Dutroux est rendu publique, Régina LOUF va reconnaitre Marc Dutroux étroitement lié à son ancienne vie…Nihoul, elle le reconnait aussi en le voyant sortir du palais de justice. « Marc Dutroux était un personnage secondaire et Nihoul était le chef. » dit elle.

    Sa grand mère et sa mère la prostitue quand elle est toute petite et sa mère la vend quand elle a onze ans à un homme qui va la livrer à d’autres hommes contre de l’argent. Regina LOUF témoigne des abus d’une violence innommable qu’elle  a subi depuis qu’elle est petite. Elle témoigne avoir participé à des partouzes avec des magistrats, des hommes d’affaires, des personnalités politiques, des notables et parmi eux, des femmes et son témoignage est jugé crédible par le gendarme De Baets et Rudy Hosken.


    Regina Louf sur les réseaux pédophiles-Partie 1/4 par Tonino17-


    Regina Louf sur les réseaux pédophiles-Partie 2/4 par Tonino17-


    Regina Louf sur les réseaux pédophile -Partie 3/4 par Tonino17-


    Regina Louf sur les réseaux pédophiles -Partie 4/4 par Tonino17-

    D’autres victimes vont témoigner et vont donner les mêmes informations qui corroborent ses dires.  Elle va devenir le témoin X1 entendue à 17 reprises par la police, elle sera filmée pendant ses auditions. Le Juge Connerotte qui a l’intention de faire la lumière sur cette affaire,  va être déssaisi et des émeutes vont éclater en Belgique mettant le pays au bord de l’implosion politique. 325 000 personnes se retrouvent et des émeutes éclatent dans la rue pour demander à la Justice de ne pas enterrer le dossier des réseaux pédocriminels. Régina LOUF va être l’objet d’une campagne médiatique la faisant passer pour folle et malgré des détails qui prouvent sans aucun doute qu’elle était présente lors de la mort de Christine Van Heysse, une enquête parlementaire va évincer son témoignage et ce dernier va être rejeté.

    Aujourd’hui Marcel Vervloesem qui a mis en lumière le réseau pédocriminel Zandvoort en 1998 qui comporte 88 539 photos et vidéos où on voit des viols, meurtres et tortures d’enfants,  est en prison alors qu’il est innocent. La justice belge lui refuse les soins, la libération conditionnelle, les congés pénitentiaires car et c’est écrit il risque « de recommencer ses activités anti-pédocriminels et de parler avec la presse » mais il n’y a plus personne dans la rue car entretemps des policiers ont été démis de leurs fonctions, des gens sont morts dans d’étranges circonstances, des témoins et des victimes ont été harcelés et des journalistes ont été salis ou menacés…