• Monument symbolique

     

    LA STATUE DE LA LIBERTE
    Un monument plus que symbolique



    La statue représente en fait la Diane antique ou l'Isthar Babylonienne, couronnée, brandissant une torche,
    porteuse de lumière. eprésentée avec une coupe ou avec une torche en main, une couronne sur la tête car
    elle était " reine des cieux ", chargée de bijoux et vêtue de pourpre et d'écarlate


    La statue de la liberté est un cadeau de la France aux Etats Unis pour le centenaire de leur indépendance. Son concepteur, Frédéric Gustave Bartholdi, (né à Colmar en 1834) était Franc-maçon, tout comme Gustave Eiffel qui en a conçu l'ossature en fer de l'édifice . Au début la statue était destinée au canal de Suez.


    Bartholdi est un homme du XIXè siècle, héritier du siècle des lumières. Il partageait l'esprit de rationalité et de raison scientifique de ses contemporains (Jules Verne) qui va de pair avec l'anticléricalisme qui débouchera sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat avec les lois de 1901,1903 et 1905. Au début la statue était destinée au canal de Suez.

    La statue est placée sur un pyramidion à 3 degrés et porte une table de la loi, celle des constitutionnalistes américains.

    Elle a été construite en 1876, un siècle après la création du sceau Américain de 1776 ( visible sur le billet de 1 dollar ). La statue repose sur un socle pyramidal à trois niveaux correspondant au trois degrés maçonniques: apprenti, compagnon, maître.

    Voir : Les illuminati


    Dans le port de New York la statue de la liberté trône comme la " Vierge Marie " trône au-dessus d'autres villes. Le nom de la statue " liberté éclairant le monde " s'applique aussi à la liberté économique et la libre entreprise qui a permis au dollar de devenir l'étalon hégémonique mondial, la devise incontournable. C'est la plus grande statue du monde et elle ést aussi appelée la " mère des Immigrants ".


    G. Bartholdi comptait lui donner " une coupe " et l'habiller de " pourpre " . (Apocalypse 17). La déesse de babylone Ishtar était représentée avec une coupe ou avec une torche en main, une couronne sur la tête car elle était " reine des cieux ", chargée de bijoux et vêtue de pourpre et d'écarlate comme le relatent les versets Johanniques. La coupe existe et serait en Russie. II a même été question pour la Russie de la vendre. La statue a d'autres noms comme " Europe " et. " Libertas " (Libertas était vénérée par les esclaves).

    Son érection constitue une opposition au 2ème commandement divin, le seul qui engendre une malédiction sur 4 générations :
    " [...] Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point; car moi, l'Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent,. (Exode 20.5)


    La statue représente en fait la Diane antique ou l'Isthar Babylonienne, couronnée, brandissant une torche, porteuse de lumière. Ishtar était avant tout renommée pour être la déesse de la liberté et de l'indépendance personnelle, sans oublier bien sûr son titre de déesse de l'amour.


    Elle était donc, à cause de ces titres et de ce pouvoir d'être une déesse personnelle pour ceux qui l'invoquaient pour des requêtes précises, la déesse des immigrants qui se rendaient à Babylone. Parce qu'elle était la déesse principale vénérée à Babylone, Ishtar était la déesse des prostituées et un temple lui était dédié à ce titre.

    Sa couronne avec sept pointes est aussi en correspondance avec Ishtar la " Reine des cieux ".

    Elle est la sœur de Shamash, dieu de la lumière, et en même temps d'Ereshkigal, la divinité du monde infernal. Elle était adorée à Ourouk la capitale où son culte supplantera celui de son père Anou, Fille de Sîn, elle a pour emblème une étoile; aussi une déesse guerrière, debout sur un ou deux lions, elle porte le carquois; d'une main elle tient une arme courbe et de l'autre un sceptre.

    Son temple à Babylone s'appelait l'Etourkalama, la "maison qui est la bergerie du pays". Les cérémonies qui s'y déroulaient avaient une forte connotation érotique et semblaient plutôt liées à la prostitution sous ses formes sacrée et profane.

     

    WASHINGTON
    Une capitale symbolique

    Annapolis, la capitale actuelle du Maryland, fut la première capitale des États-Unis en temps de paix après la reddition des Anglais, menés par Lord Cornwallis, au général George Washington à la bataille de Yorktown, en Virgine. C'est à cet endroit précis que Washington démissionna de sa position de commandant en chef de l'armée continentale, pensant ainsi mettre un termes à sa carrière au service du nouveau pays. Il était loin de se douter qu'il allait en devenir le premier président. Cependant, Annapolis ne resta pas longtemps la capitale du pays.


    Une ville dessinée par l'ingénieur francais Pierre-Charles L'Enfant et par le mathématicien afro-américain Benjamin Banneker.
    Il revint à Banneker de réaliser ses plans et de créer l'une des villes les plus admirées au monde.


    Le Maryland fit don d'une partie de son territoire au gouvernement fédéral pour qu'il en fasse la capitale que l'on connaît aujourd'hui, Washington DC, ainsi nommée parce que George Washington habitait juste en face, à Mount Vernon, de l'autre côté du Potomac, se développa rapidement et devint très vite le centre politique des États-Unis.


    Les monuments de Washington ont été nommés en hommage des figures marquantes de l'histoire des États-Unis : Lincoln, Washington, Thomas Jefferson et Franklin D. Roosevelt. Les monuments à leur mémoire, et bien d'autres encore, sont situés le long du célèbre Mall, où l'on retrouve aussi les musées de la Smithsonian Institution, de renommée mondiale.

    Le " Mall " est la pièce maîtresse de cette superbe ville dessinée par l'ingénieur francais Pierre-Charles L'Enfant et par le mathématicien afro-américain Benjamin Banneker. Quand L'Enfant fut éventuellenent congédié, il revint à Banneker de réaliser ses plans et de créer l'une des villes les plus admirées au monde.

    Washington, DC (District of Columbia) est la capitale fédérale des États-Unis. C'est Thomas Jefferson le 3e président des états Unis qui s'y installa pour la première fois. On y trouve la Maison Blanche, qui est la résidence officielle du Président, le Capitole, qui est le siège du Congrès (deux chambres, celle des Représentants et le Sénat) ainsi que le siège de la Cour Suprême.

    Une des images les plus célèbres de Washington est sans doute la rotonde ouverte du Jefferson Memorial, qui est entourée de colonnes ioniques et surmontée d'un dôme. Ces colonnes protègent une statue de Jefferson (1743-1826), le troisième président américain.


    Le Washington Monument est devenu l'un des symboles les plus reconnus de Washington. Il aura fallu près de 40 ans pour achever cet obélisque de marbre blanc juché sur une petite colline face à la Maison-Blanche, en plein milieu de cette majestueuse esplanade que forme le Mall. Le Pentagone, qui est le quartier général de l'armée américaine, est situé juste de l'autre côté du Potomac à Arlington en Virginie). La bibliothèque « nationale » des États-Unis s'y trouve : c'est la bibliothèque du Congrès.


    Pentagramme du pentagone
    Pentagramme dans le quartier de la Maison Blanche
    La chouette du "Capitol Hill"


    Un pentagramme s'inscrit dans l'architecture du Pentagone et du quartier de la Maison Blanche (White House) totalement supervisée par une faction Colombienne des Iluminati et de Pierre Charles L'Enfant (franc-maçon Français). Nous trouvons une chouette si l'on fait coïncider les routes adjacentes au Washington DC. La chouette outre le symbole franc maçon qu'elle représente est aussi plus qu'autre chose un symbole non seulement illuminati mais surtout satanique.




    Ville de Washington DC. Tartan astrologique planétaire dans lequel chaque rue occupe un métrage précis, reflétant la durée de l’orbe de chaque planète. Le métrage du National Mall reflétant le déroulement du temps selon la course annuelle, la relation angulaire avec la travée centrale devient l’identificateur de la périodicité de l’orbe et chaque traverse de la travée centrale, une croisée. Décembre 2007 étant une croisée très importante, il est représenté par le plateau supérieur de la fontaine située entre les escaliers du Capitol, au sommet du triangle.


    L'obélisque de Washington, le "Washington Monument" donc, d'une hauteur de 555 pieds (ou 6660 pouces), s'enfonce sur une profondeur de 111 pieds et l'addition donne 555 + 111 = 666.

    L'obélisque est un symbole phallique Egyptien, ensemençant le monde de principes de décomposition et de dissolution spirituelle depuis la vallée de la mort dans un pays dont l'Eternel avait extrait Son peuple tant les ténèbres y devenaient envahissantes.

    Il existe des obelix de ce type en égypte bien évidement, mais aussi dans plusieurs grandes villes de part le monde, notament à Paris, au Vatican à Rome avec son obélisque au milieu d'une roue à huit rayons qui représente la matrice d'une femme.

     

    L'ARCHE DE LA DEFENSE
    Sous la protection des divinités astrales du zodiaque

    Mitterrand était fasciné par l’Arche et par Noé, c’est ce que confirme Georges-Marc Benamou : « Aller sur le mont Ararat, vers l’Arche de Noé et ses débris magiques qu’il trouvera peut-être au sommet de la montagne - dans le couloir il s’arrête souvent devant la gigantesque carte du mont Ararat vu de satellite. »


    Bâtie en partie par Christian Pellerin, ami de Patrice Pelat, la Défense est un concentré de monuments remarquables par leur symbolique maçonnique et pythagoricienne. Ce quartier abrite en effet la tour Eve (cette croqueuse de pommes, qui fait pendant au mangeur de pommes aujourd’hui promu à la présidence de la République) et la tour jean Monnet. Mondialiste et père de l’Europe, Monnet, qui avait soutenu François Mitterrand en 1965, est un des personnages les plus influents du siècle.

    Mais la Défense comprend aussi des tours consacrées à l’un des philosophes les plus importants des Lumières, Voltaire, ainsi qu’à l’un des agents les plus importants des révolutions atlantiques française et américaine, La Fayette.


    On peut y ajouter une tour Descartes (père du rationalisme moderne, apôtre de la pensée mécanicienne), une école André Malraux, une tour Michelet, la ZAC Danton, la tour Arago (révolutionnaire de 1848, présent sur le méridien), le quartier Valmy (la fameuse bataille républicaine truquée et achetée au duc de Brunswick). D’autres figures géométriques donnent de la Défense cette image spécifique : le cube de lArche, le parallélépipède de la tour Fiat, la sphère de la salle de cinéma Imax, les « rapporteurs » de 180’ des tours jumelles de Roland Castro, auxquels aurait dû s’ajouter le cylindre de la tour Infinie.

    Devant l’Arche s’étend le centre commercial des Quatre Temps : les quatre âges de la tradition ésotérique, recensés dans toutes les traditions. On distingue l’âge d’or, l’âge d’argent, l’âge de bronze et l’âge de fer. Hésiode a remarquablement développé les définitions de ces quatre âges dans Les Travaux et les jours. Mais un des ésotéristes contemporains de la Révolution, Favre d’Olivet, renversait l’ordre traditionnel et voyait au contraire l’âge d’or à venir. Le Centre national des industries et techniques, aussi chargé que le musée des Arts et Métiers popularisé par l’adepte Umberto Eco (autre fervent du méridien de Paris), est lui aussi un temple : il s’agit d’un triangle dont la voûte de béton ne repose que sur trois points, reproduisant ainsi la voûte céleste. On y pénètre par trois ouvertures en forme d’arcen-ciel, qui représentent un passage privilégié, un pont vers l’au-delà. On se souvient aussi que Mitterrand fait de son pèlerinage à Solutré un cheminement initiatique et chromatique : « Mes pas y tracent un chemin d’arc-en-ciel où dominent le mauve et le bleu. » La Défense, en tout cas, avec l’Arche, a trouvé le monument capable d’embrasser d’un grand geste noble et fédérateur un paysage qui n’était encore qu’un aléatoire surgissement de tours. Pas si aléatoire que cela d’ailleurs, pour peu que l’on se penche sur les projets babéliens de la Défense et de Nanterre qui attendaient leur Tête Défense, leur Royal Arch...

    L’Arche donc. S’il est des monuments, des lieux où souffle l’esprit, où soufflent les esprits, la Grande Arche de la Défense en fait assurément partie. « On y sent les vibrations », comme disent nos contemporains, et nous ne pouvons que nous interroger sur les raisons qui ont poussé un empereur architecte à concevoir et réaliser une œuvre similaire. Paris est, il est vrai, la « barque d’Isis », cité de la déesse de la connaissance secrète, de la Pistis Sophia. Elle est donc une cité dont les monuments importants sont tous signifiants. L’Arche de la Défense est située dans le prolongement du Decumanus. Les cités traditionnelles étaient construites en fonction des axes : l’axe nord-sud ou Cardo et l’axe orientoccident, Decumanus. C’est ce Decumanus parisien qui a intéressé les bâtisseurs depuis des siècles en France : Vincennes, Nation, Bastille, la place Royale, le Louvre,, les Tuileries, la Concorde, les Champs-Elysées, l’Etoile et pour finir la Défense au symbolisme très riche en dépit de son caractère récent. C’est évidemment le Decumanus qui dans un premier temps a intéressé François Mitterrand et ses Grands Travaux. La destination révolutionnaire et maçonnique de l’Arche est évidente. Révolution désigne un retour : retour à l’âge d’or, aux temps républicains, à l’origine primordiale décrite par Rousseau.

    Les grands projets ont été implantés en des sites superbes et de grande signification historique : la Tête Défense, au bout de l’axe royal qui court depuis le Carrousel et les Tuileries pour se perdre à l’ouest, bien au-delà des Champs-Élysées ; les bords de Seine qui, de Tolbiac (la bataille fondatrice de la monarchie franque et mérovingienne) au Trocadéro (lieu célébrant la victoire royaliste en 1823, et palais visité par Hitler, en même temps que l’Opéra, au cours d’une excursion sinistre), confirment leur tradition d’axe majestueux des palais et des institutions, formant à Paris une manière de grand canal ; la cour du Louvre, surtout (et c’est l’histoire des rois et des empereurs que l’on intégrait) ; enfin la place de la Bastille, seul symbole républicain dans ce Decumanus monarchiste.

    L’Arche est d’abord l’Arche de la Fraternité, qui est la devise de la République comme celle de la maçonnerie.

    Selon son architecte danois Spreckelsen (comme le roi Salomon, avait choisi pour bâtir le Temple un étranger en la personne d’Hiram, venu de Tyr, Mitterrand choisit des architectes étrangers pour accomplir ses Grands Travaux), la Grande Arche représente un cube ouvert, une fenêtre sur le monde, un arc de triomphe moderne à la gloire du triomphe de l’humanité. Spreckelsen a construit des églises au Danemark ; il ne manquait jamais, diton, de sortir de sa sacoche quelques échantillons de marbre et de bronze dont il savait le Président friand. Étrange amateur de pierres décidément... Faut-il y voir une allusion au « convive de pierre » dont Don juan, être si cher à Mitterrand, est luimême si friand ?

    Cette construction en forme d’autel est cubique comme l’autel d’Apollon, divinité suprême des pythagoriciens. L’Arche a été inaugurée le 14 juillet 1989 pour le G7, le sommet des sept pays les plus industrialisés. Comme le souligne Jules Boucher, en utilisant les références maçonniques, « c’est donc sept maîtres qui participent aux recherches. Ces sept participants sont les suivants : le vénérable correspond à Jupiter ; le premier sur-veillant à Mars ; le second surveillant à Vénus ; l’orateur au Soleil ; le secrétaire à la Lune ; l’expert à Saturne ; le maître des cérémonies à Mercure ».

    Au sud-ouest de l’arche ont été édifiées par Roland Castro des tours jumelles qui sont les pendants maçonniques des colonnes Boaz et Jakin du Temple. La réunion de ces deux « rapporteurs » de 180’ forme un zodiaque de 360°, une nouvelle voûte céleste. Au nord-ouest enfin, suite au concours organisé par la société anonyme de la Grande Arche (Saga), devrait s’élever, en écho à la tour de Babel, la tour Infinie ou tour sans fin... Au lieu-dit Triangle de la folie.

    Ajoutons qu’au-dessus du parvis de l’Arche, entrée du Temple, est érigé le nuage. Ce nuage dominé par l’arche babélienne est aussi, de par sa forme, une tente, tente protectrice dont on sait qu’elle était in principio l’occupation professionnelle de l’apôtre Paul. Il évoque et invoque la domination des vents, dont nous avons déjà étudié l’importance. Mais l’Arche en tant que tente représente aussi l’Arche d’Alliance qui fut protégée par Moïse de retour du Sinaï, par le biais d’une tente justement. Le nuage se dit ghana en sanscrit : il est appliqué à l’Embryon primordial d’où naît le nom. Et comme le dit Yahvé à Moïse : « je viendrai à toi dans l’épaisseur de la nuée »... (Exode, 19, 9). Détail étonnant, un 15 août, la grue géante placée sur les voies de l’autoroute commença à élever la plaque. À 50 mètres d’altitude, elle se mit à tournoyer sur elle-même. Le château tournoyant est fréquent dans les récits du Graal où il représente les forces démoniaques, incontrôlées, que le chevalier doit maîtriser par les épreuves qu’il affronte.

    L’Arche repose en partie sur le nombre 12. À son sommet, se trouve un zodiaque astrologique dont les douze signes sont les douze portes du ciel. Elle repose sur douze énormes piliers, chaque pilier étant naturellement associé à un signe du zodiaque. Elle mesure 110 mètres de côté. Le nombre Il est très évoqué dans la construction du Temple de Salomon, cette préfiguration architectonique et scientifique du Grand Monarque. D’autres édifices parisiens comprennent ce chiffre, sans compter les tours célèbres du World Trade Center qui à New York comptent 110 étages. L’église Saint-Sulpice mesure 110 mètres de long ; la cour Napoléon du Louvre fait 220 mètres sur 110 ; le Panthéon, toujours lui, a une longueur de 110 mètres.

    L’Arche compte quatre faces. Notons que 25 carrés rythment les faces des tours et la dalle. La cinquième case est occupée par le cratère qui permet d’accéder au centre de la terre.

    L’Arche est censée compter 36 étages ; rappelons à cet égard que le 666 est la somme des 36 premiers nombres. L’Arche est sous la protection des 36 décans de l’astrologie. 36 x 4 donne 144, soit le millième du nombre d’élus de l’Apocalypse de saint jean. Enfin, 36 est la racine de 1296 dont nous avons vu l’importance numérologique.

    L’Arche est un temple astronomique. René Guénon rappelle qu’« il y a dans l’astrologie traditionnelle tout autre chose qu’un "art divinatoire" ou une science conjecturale" comme le pensent les modernes. Il y a là, en vérité, tout ce qui se retrouve, sous des expressions diverses, dans d’autres sciences du même ordre ( ... ) et ce qui donne à ces sciences une valeur proprement initiatique, permettant de les regarder comme faisant partie intégrante de la Science sacrée ».

    Au sommet de l’Arche, sur la dalle, le sol des quatre patios montre un zodiaque de 360’ divisé en 12 signes astrologiques et en 36 décans. Il s’agit de l’œuvre de Jean-Pierre Raynaud qui s’en est expliqué dans la revue Événement média n°, 3 : « J’ai voulu mettre la Grande Arche en situation planétaire. Le XXe Siècle, trop porté sur le visible, n’est pas à l’aise avec les parties invisibles... il fallait retrouver l’Est, c’est-à-dire le degré zéro du Bélier, le premier jour du printemps. À partir de ce point, nous avons placé les douze signes du zodiaque. Il y a quatre patios, quatre endroits où les signes sont occultés. Parmi les huit signes visibles, quatre sont pleins, quatre coupés... Le signe du Lion n’apparaît pas. Mais il est présent dans la partie invisible. Tout ce qui existe n’est pas visible. »

    Le calcul de l’ère est donné par 360 (le zodiaque) x 6 (les faces du cube). La durée de la précession des équinoxes est donnée par 2 160 x 12 (les douze parties soutenant l’Arche). Le chiffre obtenu est de 25 920. 25 920 ans, c’est la durée de l’âge d’or dans la cyclologie traditionnelle. L’âge d’argent décrit par Hésiode dure 19 440 ans, l’âge de bronze 12 960 ans et le fameux âge de fer (le Kâlî-Yuga de l’hindouisme) 6 480 ans. 4, 3, 2, 1 : on retrouve l’ordre de la Tétraktys pythagoricienne.

    La dalle astrologique offre aussi une impressionnante succession de carrés magiques s’emboîtant les uns dans les autres. Les carrés magiques sont associés généralement aux « sceaux planétaires », dont la confection permet d’attirer sur soi les vertus bénéfiques des planètes ou des constellations que l’on invoque par ce moyen. Au centre de la dalle de l’Arche, on trouve le démiurge, le Temple, le carré de Saturne puis celui de la Terre, de Jupiter, de Mars, de Vénus et du Soleil. Nous avons vu que se dresse au centre du parvis, sous le nuage, un temple. Il permet d’accéder au centre de la terre, de passer des Cieux à l’Enfer, comme dans le cas de la pyramide du Louvre. Sous la protection des divinités astrales du zodiaque, l’initié entreprend la descente dans les profondeurs de la terre.

    L’Arche de la Fraternité a été inaugurée le 26 août 1989 à quelque jours de l’inauguration de cet "autre axe" , l’axe majeur de Cergy Saint-CHRISTOPHE clé de tout le projet architectural de François Mitterrand et deux cents ans après la Déclaration des droits de l’homme, dont la conception est de caractère initiatique.