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    Chaque année dans leur rencontre annuelle, tous les membres qui sont masculins portent des tenues très spécifiques couleurs argent, rouge et noire. Ils ont des rituels de magie noire avec sacrifices humains.

    Mais voici cet Ordre, cette secte qui est la plus puissante de notre planète, celle qui dirige Tout.

    Le Bohemian Club accueille dans la forêt californienne les américains les plus riches, et quelques étrangers européens ou asiatiques. Ces membres sont au nombre de 2235. La majorité est californienne, alors que les autres proviennent de 35 états et une douzaine de pays étrangers. Environ un

    cinquième des membres est directeur d'une ou plus des 1000 compagnies classées dans le magazine Fortune, PDG d'entreprise, fonctionnaire gouvernemental au sommet et/ou membre d’importants conseils politiques ou de fondations majeures. Le reste des membres se décompose essentiellement en une élite de la justice et du commerce au niveau régional avec un petit mélange d'universitaire, d’officiers militaires, d’artistes, ou de docteurs en médecine. Les PDG, chefs d'État, et écrivains à gros tirages représentent au total le quart de la fortune privée des Etats-Unis.

    Ce club fut formé une nuit de 1872 par cinq colporteurs d’informations ennuyeuses d’un ancien journal, le San Francisco Examiner, et ce afin d’encourager la bonne camaraderie (c’est-à-dire les soûleries) et « d’aider à élever le journalisme au niveau qui devrait être le sien dans l'estime du peuple. » Mais cette aspiration est tombée à l'eau et en 1878, l'année du premier rassemblement tel qu’on le connaît encore de nos jours, les journalistes ont été exclus.

     

     

    Antony C. Sutton, éditeur d'un excellent bulletin d'informations mensuel, la Phoenix Letter, parle dans l’édition d’octobre 1996 de la « nature de la population proéminente » du club, uniquement composé de mâles. Mother Jones en date du mois d’août 1981 nous révèle une liste partielle de cette population :

    « George P. Shultz, Stephen Bechtel Jr. (dont la famille possède une entreprise d’ingénierie et de construction internationale), Gérald R. Ford, Henry Kissinger, William F. Buckley Jr., Fred L. Hartley, Griffon Merv, Thomas Haywood, Joseph Coors, Edward Teller, les anciens présidents George Bush et Ronald Reagan, A. W. Clausen (de la Banque Mondiale), William French Smith, John E. Swearingten, Casper W. Weinberger, Justin Dart, William E. Simon, et une centaine d'autres éminents politiciens et hommes d'affaires. » On trouve aussi Thomas Watson Jr. d’IBM, Phillip Hawley de la Bank of America, et William Casey de la CIA. D’après Counter Punch, Michel Rocard, ancien premier ministre français, aurait fait partie des convives.


    American Dictators.Bohemian Club,Skull & bones
    envoyé par polobylimsa

     

    Le magazine Maclean en date du 23 mars 1981 précisait que « chaque été, pour trois week-ends, presque 2000 membres, en compagnie d’invités, se hâtaient de rejoindre le lieu sous haute protection situé près du hameau de Monte Rio (1200 habitants) à proximité de la rivière Russe. La devise Shakespearienne du club « weaving spiders not come here » est une autre façon de dire que les négociations et les conciliabules sont bannis. Ce mot d’ordre est largement ignoré, tant au niveau financier que politique. Alors que cette classe souveraine ne laisse que rarement filtrer les détails des accords qui sont passés en ces lieux, quelques-uns pourtant - telle que la promesse de Ronald W. Reagan à Richard M. Nixon de rester hors de la course présidentielle en 1967 - aidèrent à façonner le destin de l’Amérique. » Ici une photo datant du 23 juillet 1967 au Bohemian Club.

     


     

    L’édition de magazine Newsweek daté du 2 août 1982 rapportait que :
    « ... la colonie de vacances la plus prestigieuse du monde - le Bohemian Grove - tient ses réunions à 120 kilomètres au nord de San Francisco. Les 1500 hectares de retraite hautement protégés sont un état dans l’état exclusivement réservé aux mâles du Bohemian Club auquel chaque président républicain depuis Herbert Hoover a appartenu.
    Avec sa clientèle de puissants personnages, ses secrets convoités et ses rituels cabalistiques, le Bohemian Club a été l’objet d’une forte suspicion. (...) Cependant l’événement le plus important est le « discours de la rive » (les orateurs précédents étaient Alexander Haye et Casper Weinberger). L'orateur de cette année était Henry Kissinger et son exposé portait sur Le Défi des années 80
    ».

     

     

         

     

    En 1991, Dirk Mathison infiltra à trois reprises le rassemblement avec l’aide des activistes du Bohemian Grove Action Network. Il fut témoin d’un discours sur les « Armes Intelligentes » tenu par l’ancien secrétaire à la marine sous le règne de Reagan, John Lehman, qui a déclaré que le Pentagone estimait à 200000 le nombre d’Irakiens tués par les Etats-Unis et leurs alliés pendant la guerre de Golfe. Les autres orateurs remarquables furent l’ancien secrétaire à la défense, actuellement vice-président, Richard Cheney, dont l’exposé traitait les « problèmes majeurs de la défense du 21 eme siècle".

     

    L’ancien secrétaire à la santé et à l’éducation sous la présidence de Carter, Joseph Califano, qui éclaira l’assemblée sur « la révolution de la Santé en Amérique : Qui vit, qui meurt, qui paie », et le précédent attorney général (garde des sceaux) Elliott Richardson des administrations Nixon et Reagan qui combla l’auditoire en « définissant le Nouvel Ordre Mondial ». Mais on notera aussi la présence d’Helmut Schmidt, l’ancien premier ministre Allemand, qui parla des « énormes problèmes du 21ème siècle »…

     

    Il est dit que le « Projet Manhattan » qui fut le fer de lance de la bombe nucléaire qui endeuilla Hiroshima, a été conçu au lors de la réunion du Bohemian Club en 1942. Le caractère prophétique de ces réunions se confirme puisque George Bush a parrainé son fils en 1999, à un rassemblement où l’on retrouvait aussi l’actuel secrétaire d’état, Colin Powell, et que, à la session 2000, le vice-président Dick Cheney de l’administration Bush Junior était présent.

     

    Dans le même cadre, en 1994, un professeur de science politique de l’Université de Californie, prévint des dangers de la mixité culturelle d’Afrique centrale, et de la perte des frontières familiales. Il a déclaré que les « élites basées sur le mérite et la compétence sont importantes pour la société. Toute élite qui manque de se définir elle-même sera vouée à l’échec… Nous avons besoin de limites et de valeurs fixes et claires ». Il conclut que nous ne pouvons pas permettre aux masses « non qualifiées » de mettre à exécution des programmes politique, et que les élites doivent établir des valeurs qui peuvent être traduites dans un « pouvoir standard ».

     

                         

     

    Les versions officielles voudraient que l’on ne voie dans ces réunions que l’occasion de donner des représentations théâtrales grandeur nature. Le rassemblement aurait pour but de célébrer « l’esprit de bohème », et commencerait par un spectacle appelé « l’incinération des soucis », un rituel au cours duquel on met le feu au pied d'un hibou de pierre de 12 mètres. Estimant porter les malheurs du monde sur leurs épaules, ils disent avoir besoin d'un rituel symbolique pour se décharger et ainsi mieux profiter de leur fête.

    Mais, depuis des décennies, il y a des rumeurs d'activités étranges au sein du Bohemian Club, dans les parties plus éloignées de ses 1500 hectares. Des rapports fiables attestent de rituels Druidique, de druides vêtus de robes à capuche rouges marchant en procession et psalmodiant le Grand Hibou (Moloch), et d’un bûcher funéraire avec des « cadavres ». (Le fait qu’un grand nombre d'hommes travaillent dans le Bohemian Club comme domestiques permet d’attester que ces pratiques sont bien en usage).

     

    Mircea Eliade (1907-1986) élargit le domaine d’action des actes rituels : « Ce n’est pas seulement le Cosmos qui prend naissance à la suite d’une telle immolation, ce sont aussi les plantes alimentaires, les races humaines ou les différentes classes sociales ». Plus en avant il écrivait : « L’Enouma Elish nous révèle donc comment, à partir d’une réalité préexistante, larvaire et chaotique, a été créé notre Monde. (…) Le mythe du combat entre un Dieu champion et un Dragon est attesté dans le Proche-Orient, en Grèce et dans l’Inde. Leurs significations diffèrent de celle de l’Enouma Elish, et varient d’un cas à l’autre tout en restant fondamentalement solidaires. (…) Un certain nombre de mythes et légendes, narrant la lutte d’un héros venu de l’étranger et le Dragon maître absolu d’un pays, expriment le conflit entre les autochtones – ou les représentants de l’ordre ancien des choses – et les envahisseurs victorieux qui finissent par fonder un nouvel ordre (nouvel Etat, nouvelle dynastie, nouvelle organisation sociale, etc.) ».

    Au début de ce texte vous vous demandiez certainement quel pouvait bien être le rapport entre le Bohemian Club, ce rassemblement des puissants d’Amérique, et les rites que l’on englobe sous le terme trop vague de satanique. J’espère que maintenant vous saisissez mieux le rapport. Si le satanisme tel qu’il est connu du grand public est une sorte de fourre-tout révélateur d’un mal être social, la mise en application de certains de ces rituels par des personnes initiées dépasse l’entendement par leur nature et leurs effets. Comme nous l'avons vu, le druidisme se situe à un niveau élevé de la pyramide de connaissance de la fraternité satanique. D’après de nombreux témoignages et des preuves vidéo, il semblerait que les personnalités qui prônent l’institution du Nouvel Ordre Mondial mettent tous les atouts de leur côté en faisant usage de rituels sacrificatoires visant à faire « vivre » leur projet.

     








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